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Adhénora est le fruit d'un amour merveilleux entre sa mère, Amice, et un anglican prénommé johan.Vers l'île de Batz Mais les guerres de Religion font rage et leurs amours sont illicites... Amice épouse Lazare pour échapper au déshonneur, Adhénora verra le jour dans ce foyer bancal. Les difficultés de l'existence la conduiront aux situations les plus extrêmes, dont elle saura se sortir avec adresse. L'histoire bien rythmée et émouvante, ne laisse pas place à l'ennui.
Version femme N° 84 du 17/11/2000

 

Joëlle Richard-Gallinelli dédicace son premier roman ce samedi matin à la librairie de la Cité (Morlaix 29)

En compagnie de Madame Marylise Lebranchu, Ministre de la justiceAdhénora: une femme libre, forte, battante, née... au XVI, siècle, à Ploujean. Passionnée d'histoire et de généalogie, Joelle Richard-Gallinelli a, quatre ans durant, exploré les chemins pris jadis par l'une de ses aïeules, pour en faire une héroïne historique, figure emblématique d'un mouvement féministe avant l'heure.
Dans « Adhénora, ma gueuse », patrimoine familial et pans d'histoire se croisent intimement, par le truchement de l'imagination de la néo-romancière.
Pour son premier ouvrage, Joëlle Richard-Gallinelli, originaire de Plouljean et aujourd'hui «exilée» dans les Alpes-Matitimes, n'aura négligé aucun détail dans l'écriture d'un ouvrage de 400 Pages. Description sociale d'une époque, du caractère d'une femme atypique, de son ascension, mais aussi amours et haines : Adhénora parcourt la vie du XVI, siècle à la façon des femmes de tête d'aujourd'hui. Partie d'un milieu populaire, presque miséreux, elle parvient, à force de hargne, à gravir tous les échelons de la société.
Un « roman-fleuve » oscillant entre réalité des faits de l'histoire, et rêverie d'une Bretonne fidèle à ses racines... Sorti en librairies depuis trois semaines, « Adhénora ma gueuse» sera présenté par son auteur samedi matin, à partir de 10 h 30, à la librairie André.

Le Télégrame du 1/12/2000

 

L 'auteur d'« Adhénora ma gueuse » a présenté son livre à la bibliothèque du bord de mer (Villeneuve Loubet 06)

En présence de de Monsieur Lionnel Luca, Député Maire de Villeneuve Loubet et Madame Thérèse Dartois, Adjointe à la culture On ne peut pas avoir foulé les mêmes terres que Victor Hugo sans en avoir inconsciemment reçu quelque chose... Venue sur le tard à l'écriture après une vie consacrée à panser les blessures physiques et morales de l'être humain, Joëlle Richard-Gallinelli, modeste, n'en tire pas de conclusion ; elle se contente de vivre sa passion longuement mûrie.
Passionnée de généalogie, elle s'était découverte un jour « bretonne à 50 % ». Ses recherches la conduisent de ce côté là jusqu'à ce qu'elle rencontre « Adhénora » au XVII, siècle... « Le prénom, royal, m'a séduit immédiatement et je me suis demandé comment cette aïeule, pauvre, avait pu vivre avec un tel prénom à cette époque. »
Le défi historique la tente.
D'Adhénora, elle ne connaît que la date de naissance mais qu'importe. Pourquoi le personnage ne deviendrait-il pas prétexte et fil conducteur pour mieux faire connaître cette période si mal connue de notre Histoire ? Jeanne Bourin a bien révélé le Moyen-Age, elle.
Commencent alors plusieurs années de recherches sur l'histoire locale, régionale, nationale, « Ce qui m'intéressait, c'était de restituer le ressenti des gens du peuple. Entrer dans leur histoire, c'est découvrir la véritable vie de l'époque, la véritable Histoire.
Il ne faut pas oublier que 80 % d'entre nous sont issus de ces familles là. »

Pour que la lecture soit prenante, elle fait d'Adhénora, une femme rebelle, une femme de tête, ardente figure à la conquête de sa liberté dans un milieu des plus hostiles. Mais pour l'auteur qui dénonce notamment l'intolérance (religieuse surtout), il n'y a pas de fatalité, « La volonté et la connaissance ouvrent toutes les portes ». Le combat d'Adhénora ne serait-il pas d'ailleurs toujours d'actualité ?

Anne SALLÉ.
Nice Matin du 14/11/2000

 

L'ancienne conseillère municipale signe son premier roman. Une fresque historique. (Librairie la joie de lire Antibes 06)

Du prénom, l'histoire est née. A moins que ce ne soit le contraire.En présence de Monsieur Jean Leonetti, Député Maire d'Antibes Peu importe au fond, car Joëlle Richard Gallinelli a enfin trouvé sa voie. Après une carrière dans le para-médical, ancienne élue de l'équipe de Pierre Merli, les circonstances lui ont enfin permis de réaliser ce rêve d'enfant, celui d'écrire son livre.
Quatre ans de travail et voilà la naissance d'Adhénora, un roman historique, une fresque dans la Bretagne du XVIle siècle. Adhénora ou l'héroïne à la conquête de sa liberté. « J'ai étudié un grand nombre de documents pour m'imprégner de l'époque et puis j'ai laissé cours à mon imagination. L'histoire de cette femme, la nécessité de retrouver ses origines, les tribulations d'un siècle agité par les guerres de religion,.. autant d'éléments qui m'ont poussée à écrire ce récit ».
Passionnée d'histoire et de généalogie, Joëlle Richard a réussi son pari : la fiction et la véracité du fond historique s'allient pour donner au récit une dynamique qui entratne le lecteur dans cette épopée. « Ce premier roman est un peu comme un accouchement. Mais j'ai déjà envie d'écrire un autre roman toujours historique, ce qui me laisse penser que j'ai vraiment trouvé ma voie. je suis enfin « moi », je me reconnais dans ce que je fais ».
Joëlle Richard serait-elle Adhénora ? Sans doute ... Car la modernité du récit traverse les siècles : « Adhénora est en fait une femme, d'affaire, capable de mener à bien son projet ».
Au-delà du récit, les notes de bas de page et l'aspect documentaire permettent au lecteur d'apprendre un pan de l'histoire trop souvent ignorée. Avec cette part d'humanité propre à l'auteur : « l'écriture, c'est un peu comme si on ouvrait une porte. Tout déferle. On a envie de dire quelque chose et puis les personnages s'imposent d'eux-mêmes ».
Un premier roman, les premières ventes, les premières signatures et pourquoi pas la première série télévisée ... Des contacts sont déjà pris, attendons la suite.

Eva ROQUE.
Nice Matin 30/11/2000

 

Une gueuse attachante et vaillante
Le premier roman d'une Bretonne

Joëlle Richard-Gatinelli est férue de généalogie. En collaboration avec le cercle généalogique de Morlaix, elle est remontée très loin dans le temps àla recherche de ses aieux. C'est ainsi queue a pu retrouver sur un registre rédigé en latin l'acte de naissance de la plus ancienne de ses ancêtres connues, Adhénora, née en 1598 à Ploujean près de Morlaix.
Adhénora ! Ce superbe prénom fit plus qu'intriguer Joëlle Richard-Gallinelli. Faute d'en savoir plus, cette passionnée d'histoire fut prise du besoin irrépressible de recréer une vie à cette aïeule.
"Adhénora, ma Gueuse" est le roman fruit de ce désir. Sur la trame des guerres de Religion et dc l'essor économique de la province, il nous conte l'aventure émancipatrice de cette fille née de parents manants et qui n'aura de cesse de s'élever au-dessus de sa condition originelle. On pourrait trouver convenue cette intrigue où une jeune fille née dans la pauvreté mais dont le grand-père était un bourgeois qui avait répudié sa fille parce qu'elle était fille-mère, cherche sans relâche à retrouver son rang. Elle l'est sans doute un peu.
Mais elle permet à l'auteur, très documentée historiquement de nous faire revivre une période mouvementée de l'histoire de notre pays et ce n'est pas rien.
La galerie de portraits, des paysans aux nobles et aux prêtres est réalisée d'une plume alerte, parfois cruelle, voire vengeresse. Les expressions populaires, les moeurs, les coutumes la misère du peuple, la morgue des puissants, évêques ou seigneurs forment le substrat historique sur lequel se déroule l'aventure souvent picaresque, toujours émouvante, d'Adhénora dans son désir de maîtriser son destin.
La langue est prenante, mais au-delà d l'aventure, redisons-le, l'auteur, en ecrivant ce premier roman, nous tait découvrir, au niveau du peuple, une période peu connûe de notre histoire bien loin de l'imagerie des "Trois Mousquetaires".
Et plus de 200 notes en bas de pages apportent les précisions nécessaires au lecteur curieux.

G.D
Bretagne Ile de France - N° 21 - 20/12/2000